Tout va s’arranger (ou pas)

Documentaire de Pierre Schonbrodt

En partant du témoignage des jeunes en souffrance, ce film tente de comprendre le mal-être d’une jeunesse marquée par 2 années de confinement. En les écoutant, on devine un rendez-vous raté avec ces jeunes qui tentent aujourd’hui encore de soigner des blessures très douloureuses. Tout ce temps passé sans les avoir suffisamment écoutés a sans doute engendré une crise de sens qu’on aurait tort de sous-estimer.

En un an, le décrochage scolaire dans le secondaire a augmenté de 55% pendant que les mutualités ont vu le nombre de remboursements des consultations psychologiques s’envoler, +20% en 2021, et les prescriptions d’antipsychotiques exploser, entre 20 et 50% selon les âges. Confrontés à des chiffres qui atteignent des sommets jamais atteints, les professionnels rencontrés tout au long de ces 6 mois de tournage décrivent un phénomène devenu incontrôlable.

Un projet des unités PEP’s, accompagné par la Ferme du Vinatier dans le cadre d’Éclats d’Art – Réseau des projets artistiques des unités de soin du CH Le Vinatier. Avec l’aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du programme régional Culture et Santé, coordonné et animé par interSTICES, de la Métropole de Lyon et de la Fondation APICIL. En partenariat avec la Maison de la danse.

52 min • 2022 • France

« Les jeunes ne vont pas bien depuis 2 ans et ce n’est pas en 2 mois de vacances que les choses vont s’améliorer. Vu notre liste d’attente, je prévois malheureusement la faillite du système des soins de santé mentale particulièrement pour les adolescents et les jeunes majeurs qui doivent attendre parfois 4 mois avant d’être pris en charge. » – Sophie Maes, pédopsychiatre, cheffe de service de l’Unité pour adolescents du Centre hospitalier Le Domaine (ULB)

En présence du réalisateur Pierre Schonbrodt et de protagonistes du film

Cette projection s’inscrit dans le cadre d’un projet « danse et santé mentale » porté conjointement par la Ferme du Vinatier dans le cadre d’Éclats d’Art – Réseau des projets artistiques des unités de soin du CH Le Vinatier – et la Maison de la danse. Elle est rendue possible par le soutien de la Fondation APICIL
Mercredi 6 mars
20h30
Gratuit (sauf adhésion)